Le clivage des representations sur la microviolence connexe a l’evaluation scolaire
Alina Orzan, Marcela Rodica Luca, Aurel Ion Clinciu, Mariela Pavalache Ilie
Fondé sur le pouvoir de l’enseignant, l’acte évaluatif garde des tensions entre les acteurs et peut naître de frustrations, des réactions de défense, des mecontentements. Les changements sociopolitiques, la dynamique sociale rapide, la crise de la famille, la culture de l’agressivité tenue par les médias augmentent l’importance de la problématique déontologique, technique et éthique de l’évaluation. Ce contexte a été la source de notre hypothèse qui porte sur l’existence des variables de l’évaluation qui peuvent favoriser l’intimidation ou la victimisation des éleves et des enseignants. La grande violence est rare à l’école, mais il arrive, parfois, des intimidations, des microviolences symétriques ou asymétriques. L’étude porte sur les représentations de l’évaluation en connexion avec les microviolences au niveau de l’établissement scolaire. Les données ont été récoltées par des entretiens individuels et des focus-groupes realisés aux lycées et écoles professionnelles, utilisant le même guide. Les participants ont été des eleves du IX-e et XIe, de 9 lycées différents. Concernant les dates obtenues, on peut relever la cohérence intra groupale, aussi que la cohérence inter groupal <éleves-éleves> ou provenant des différentes écoles, et aussi bien, la disparité inter groupale enseignants-élèves. Les membres de chaque catégorie ont, en général, une perception plus favorable de leur propre comportement et déplacent les responsabilités concernant la microviolence aux autres. Ces résultats confirment le paradigme des processus médiateurs, le filtre étant représenté par la situation redéfinie et par le background des sujets. D’où le clivage enseignants-élèves, la disparité des représentations étant elles męme le signe du conflit. Les résultats sont applicables
Mariela Pavalache Ilie – Chaire de Psychologie, Université Transilvania de Braşov, Romanie
